Le terme Kajira est issu des chroniques de Gor de John Norman. Une saga qui comprend près de 30 romans où se mêlent des thèmes relevant de la philosophie, l’érotisme et de la science-fiction. Il s’agit d’une société très hiérarchisée et esclavagiste, librement inspirée des civilisations antiques.

Certaines soumises de la communauté BDSM, se considèrent comme des esclaves et adeptes de la culture Goréenne. Elle se désignent elles-mêmes comme des kajirae.

(Kajirae est le pluriel de Kajira et le masculin Kajira est kajirus)

Etre Kajira est un choix, contrairement à l’esclavage des temps antique. Ce choix de vie n’apporte pas que du plaisir, certaines choses, certaines étapes ne sont pas agréables, comme dans tous les choix de vie.

Le Plaisir n’est pas simplement synonyme de sexe ou de BDSM mais des plaisirs au sens large tel que la danse, la musique, un peu à la manière des Geishas japonaises.

Les vêtements de la kajira sont souvent très fétichistes comme le cuir le latex ou les fourrures. Ils doivent (en principe) laisser à découvert ses parties intimes, afin que l’accès à son sexe et à ses seins soit toujours librement offert à son maître, symbolisant ainsi sa docilité et sa constante disponibilité. Dans la réalité, la culotte féminine est rarement présente lors des sorties et loisirs ou activités ne l’imposant pas pour cause d’hygiène. (Ménage, jardinage, ....)

Le symbole "kef" gravé sur la cuisse gauche des kajirae n’est pas sans rappeler histoire d’O avec sir Stephen la marquant au fer rouge. Aujourd’hui, dans le monde des passionnés du BDSM, des soumises et soumis souhaitent être marqués au fer rouge.

Je sens le lecteur douter du fait que ce soit les soumises et soumis qui souhaitent être marqués au fer rouge. Pour lever ce doute, je peux vous affirmer que les deux soumises que j’ai marquées dans ma vie de Maître me le demandaient. A chaque fois, le jour où je l’ai fait, les deux soumises pleuraient de bonheur et non pas de douleur même si, effectivement, cela fait mal. Une troisième soumise avec qui j’ai vécu un certain temps y tenait vraiment. J’ai refusé car je doutais que notre relation dure très longtemps.

Il faut vraiment se sortir de l’idée que c’est de la barbarie. C’était pour elles un réel besoin, la consécration d’une vie ardemment souhaitée et désirée. Pour preuve, et là je vais perturber le lecteur, lorsque nous avons décidé de rompre notre relation, une des deux soumises m’a demandé de refaire son marquage qui s’effaçait. Lorsque je lui ai demandé pourquoi, elle m’a répondu : « pour garder le plus longtemps possible votre marque sur mon corps ».

Cette soumise que j’ai donc marquée deux fois n’était pas une faible femme, elle était cadre et dirigeait une trentaine d’employés de main de Maître. Je peux vous garantir qu’il ne fallait pas manquer de respect à cette femme. En dehors de notre relation, elle était « explosive » et avait du répondant.

ÊTRE LE MAITRE D’UNE KAJIRA (Pas facile)

Être le Maître d’une Kajira n’est vraiment PAS aussi simple qu’on ne l’imagine. Si effectivement on peut claquer des doigts pour qu’elles vous lèchent les pieds ou vous fassent une fellation, elles ont un impérieux besoin de se sentir cadrées, utilisées, de servir et parfois même de souffrir. Si un homme prend une Kajira juste pour qu’elle lui fasse des fellations quand il en a envie, il ne la gardera pas longtemps....

En effet, une Kajira peut aussi utiliser la puissance psychologique qu’elle met pour servir pour vous fuir ou vous rendre la vie difficile.

• Gérer une Kajira est un « « travail » » et des responsabilités H 24 et 7/7. C’est un peu comme Vinted, Si vous ne « « l’utilisez pas » » » trouvez-lui quelque chose à faire/ penser / subir qui lui rappelle sa condition. (Je caricature mais il y a vraiment de ça)

Un exemple (idiot). Vous désirez vous concentrer sur un dossier pendant le repas ? Ordonnez-lui de manger par terre comme une chienne après vous avoir servi le déjeuner. J’avais prévenu, c’est un exemple idiot.

• Gérer une Kajira c’est aussi savoir gérer ses propres sentiments pour pouvoir être dur quand il le faut.

Qu’elle pleure lors d’une punition ne doit pas vous émouvoir mais ça...., quand on aime.... c’est de suite plus compliqué. (Etre dur ne signifie pas être cruel ou injuste)

• Gérer une Kajira c’est aussi la respecter en tant qu’être humain ! Il faut prendre soin de sa santé physique et psychique. Physique parce qu’elle peut vous pousser à lui faire des choses très hard pour vous prouver sa dévotion, psychique parce qu’elle peut aussi très vite se sentir abandonnée.

Un exemple idiot : Vous recevez une fille et couchez avec elle. La Kajira n’a pas son mot à dire MAIS, il devra y avoir une « « « contrepartie » » » qui ne sera pas obligatoirement sexuelle. A peine la fille partie, vous pourriez lui donner une longue fessée parce qu’elle a ronflé. J’avais prévenu, c’est un exemple idiot mais vraiment PAS dépourvu de sens.

J’ai eu plusieurs soumises dont une kajira que j’ai pas toujours bien gérées parce que je les aimais « trop ». L’une d’elle m’a dit un jour « aimez moi moins ». (Aie le moral du Maître) Voilà pourquoi je peux être aussi catégorique sur certains point dans cet article.

Le sexe / la jalousie

Les hommes et les femmes pensent qu’une Kajira peut être jalouse. Oui et Non.

• Jalouse pour le sexe : non. Vous pouvez embrasser et coucher avec une autre femme sans avoir de crise de jalousie.

• Jalouse pour des attentions, des détails : beaucoup ! ! ! J’insiste en disant BEAUCOUP !

Exemple idiot vécu : j’ai couché avec une femme (ma Kajira s’en moquait), j’ai laissé cette femme me rendre service et repasser ma chemise, là j’ai blessé gravement ma soumise. En faisant ça, j’ai privé ma soumise d’une de ses missions, prendre soin de mes affaires. Elle en pleurait. Donc, quand je vous dis que gérer une Kajira n’est pas aussi facile qu’on ne le pense....

Kajira exclusive ou pas ?

Votre Kajira peut être ""prêtée"" si le cœur vous en dit. Vous pouvez l’envoyer réveiller un ami en lui faisant une fellation ou pour qu’il la saute si il en a envie. Elle fera l’impossible pour que vous soyez fier d’elle. Et si ce n’est pas le cas, vous devrez la punir. Difficile, je sais. Si vous ne voulez pas être confronté à cette difficulté, (la punir pour ça) ne la ""prêtez""" pas.

CONSEIL AUX MAITRES DESIRANT UNE KAJIRA

Il est plus simple d’être Maître avec une femme qui a envie ou besoin d’être soumise que de gérer une vraie Kajira.

Réfléchissez bien AVANT de vous lancer dans cette relation BDSM particulière parce que vous pourriez blesser voir détruire le coeur et la tête d’une femme.

TSM

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